L’idée phare

L’Ensemble professionnel et paroissial Lux æterna est né du constat que deux mille ans de patrimoine de musique sacrée était aujourd’hui relégué aux salles de concerts et aux enregistrements qui permettent d’entendre ces œuvres dans son salon.

C’est ainsi que l’Ensemble Lux æterna s’est donné pour objectif de replacer des œuvres de musique sacrée dans le contexte de prière pour lequel elles ont été créées, afin de faire redécouvrir toute leur valeur et leur portée. Une sorte de « rapatriement », de « retour aux sources »… De fait, y a-t-il une meilleure façon d’entrer dans une œuvre que de se trouver  dans une ambiance proche de celle prévue par le compositeur, à savoir la liturgie ?

Naturellement, un tel travail participe aussi de l’évangélisation par la culture.

 

eglise

 

Extrait du mot d’entrée lors du concert du 15 avril :

La partition du dernier psaume de ce jour, le Miserere, est l’œuvre de Gregorio Allegri, qui était maître de chapelle du Pape. C’est l’occasion de rappeler que ces grandes pièces de Couperin et d’Allegri avaient été composées spécialement pour l’Office des Ténèbres, et donc pour un contexte de prière, en l’occurrence à l’Abbaye de Longchamp et à Rome. Le fait de les jouer en concert profane a permis qu’elles soient actuellement connues du grand public, mais il paraissait opportun de les replacer une fois dans le cadre pour lequel elles ont été créées, afin de leur donner tout leur sens et toute leur valeur.

Ce soir donc, nous ne recherchons donc pas la beauté pour la beauté, mais nous désirons en faire un tremplin pour notre prière. La beauté a normalement une « transparence », la beauté créée parle de la Beauté incréée, de Dieu – elle élève l’âme vers le Seigneur. C’est pourquoi, ce soir, l’Ensemble Lux aeterna chante devant le Saint Sacrement. C’est une prière : il n’y a donc pas d’applaudissement, mais vous pourrez retrouver instrumentistes et chantres à la fin sur le parvis de l’église. De même, l’entrée n’est pas payante, même si vous serez bien sûr invités à participer aux frais.

Puisse donc ces pièces nous faire un peu plus entrer dans le mystère de l’amour de Dieu, amour qui se révèle merveilleusement dans la Passion du Seigneur.

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